Il a fait chaud. Très chaud. En juillet dernier, en France, les températures ont frôlé les 40?°C, faisant le bonheur des vendeurs de glaces. Inversement, certains produits ont été délaissés des consommateurs. Surtout entre la mi-juin et la mi-juillet. Les pâtes en font partie, et la catégorie a enregistré sur cette période de 30 jours un recul de -10% en volume par rapport à 2014. “Habituellement, elles connaissent une hausse de +1% tout au long de l’année”, indique Géraldine Fiacre, directrice marketing groupe Barilla Europe de l’Ouest. “La baisse en volume sur le marché des pâtes ne s’est pas vue depuis six ans. Il a subi la canicule, 
explique Marjolaine Cévoz-Goyat, directrice marketing Panzani France. En revanche, le marché se revalorise sous l’impact de la hausse des prix de vente consommateur et de la progression de segments plus valorisés que la moyenne comme la cuisson rapide, le premium, etc.”. Malgré ce contexte particulier, le marché des pâtes affiche des résultats plutôt stables de +0,4% en valeur et -0,5% en volume (source IRI CAM P9 2015). Mais l’aliment se classe toujours dans le top 10 des plats préférés des Français. Ils sont même 12% (sondage réalisé par le CSA pour le journal Direct Matin en septembre) à le citer comme leur plat préféré. Et dans les placards des cuisines, quel que soit le dessin, la qualité de blé ou la marque, les pâtes trouvent leur place. Parallèlement, la catégorie du riz connaît un recul de -1,4% en valeur et une croissance de +1,4% en volume (source IRI CAM P9 2015). En revanche, la chute des prix sur les marques nationales réduit considérablement l’effet de revalorisation. “Le problème, en
