Sur le terrain des rayons, les BRSA subissent un fort contraste entre l’évolution volume et l’évolution valeur suite aux effets de taxe ayant entraîné une déconsommation, notamment sur les softs drinks gazeux (colas et sodas) qui arrivent dans le bas du tableau des boissons consommées, aidés en cela par les MDD qui plongent. Outre la taxe, il s’agit d’une vraie désaffection qui touche, depuis deux ans, tous les colas jugés peu renouvelés et moins sains “par les acheteurs qui se désengagent des bulles pour aller sur des segments à perception plus saine”, remarque Anne-Sophie Carrier, directrice des soft drinks chez Pepsico France. Mais les marques réagissent chacune à leur manière: certaines vont chercher de nouvelles saveurs, baissent le taux de sucres ou le remplacent par des sucres naturels comme la stévia et d’autres, comme le géant du marché, lancent une nouvelle gamme de boissons aux fruits pour adultes avec de multiples saveurs.Autre catégorie en berne: les boissons aux fruits gazeuses dont la fréquence d’achat s’est également érodée. “Les produits sucrés ou les produits moins bons pour la santé peinent un peu. Le repli du hard discount peut, également, influencer les marchés”, estime Julia Burtin, Strategic Insight Manager chez Kantar Worlpanel, et ce, dans un contexte où les consommateurs souhaitent avoir le plein contrôle de leurs achats, tout en faisant attention à leur ligne et à leur santé. “Une tendance globale dans le monde”, note Anne-Sophie Carrier. “En France, la spécificité est que la santé se traduit par
