Dans un contexte économique difficile, les catégories du thé et du café connaissent une hausse en valeur. Les consommateurs, plus exigeants, sont friands de produits plus qualitatifs. Par Sidonie Wathier
Le café noir, au petit déjeuner et en fin de repas, reste incontournable. Les Français en consomment 5,4 kg par an et le préfèrent largement au thé (77 % vs 56 %). Le thé cible toujours un public plus féminin qui n’hésite pas à en boire tout au long de la journée avant de passer aux infusions après le dîner. Le contexte inflationniste impacte évidemment les ventes de boissons chaudes. Le marché connaît une hausse en valeur (+9,2 %), tiré par les cafés et les infusions, mais recule en volume (-1,9 %) selon Circana. Les plus importantes pertes en volume concernent les petits déjeuners chocolatés (-6,3 %), les thés (-4,5 %) et les infusions (-3 %). « Après 2 années historiquement fortes pendant la période de Covid 19, où les consommateurs ont augmenté leur consommation de boissons chaudes à la maison, le marché revient sur les niveaux de vente d’avant Covid avec une décroissance en volume qui s’explique en grande partie par le fait que le marché de la consommation hors domicile a retrouvé son niveau d’avant la crise », commente-t-on chez Nestlé pour la marque Ricoré.
Une innovation nécessaire
Pour dynamiser le linéaire et renouveler avec la croissance en volume, les intervenants annoncent régulièrement