Aides à la pâtisserie : Marlette, encore plus de gourmandise

La petite marque est devenue grande. Marlette, nouvelle entrante sur le marché des aides à la pâtisserie, s’est fait une place aux côtés des acteurs historiques du secteur. Son positionnement : des ingrédients premium, des recettes faciles à préparer et originales… Et une bonne dose d’innovation. Fondée par deux sœurs en 2010, Margot et Scarlette, originaires de l’Ile de Ré, Marlette a creusé son sillon sur le marché des aides à la pâtisserie, dominé par des marques indétrônables à l’image d’Alsa, Nestlé Dessert, Ancel ou Francine. La marque, dont l’atelier de fabrication se situe en Charente Maritime a voulu dépoussiérer l’offre avec un sourcing local, voire régional, des préparations bio, sans additifs et des matières premières de grande qualité (farines complètes et mélangées, pur extrait de canne, sucre rapadura non raffiné, etc.). « Ce marché, venu des États-Unis, a encore beaucoup de choses à prouver en France », assure Paul Chavinier, directeur général de Marlette, convaincu que la marque coche toutes les cases attendues par les consommateurs français : « notre offre garantit des produits faits maison, de qualité et simples à réaliser », résume-t-il. Son ambition : devenir la marque de référence des préparations pour gâteaux premium. Proposition de valeur En 13 ans, la marque a fait du chemin, se démarquant par ses recettes originales, ses innovations (le Cinnamon Roll, la Focaccia et la Babka au chocolat) et sa proposition de valeur. Pour adresser les différents moments de consommation, Marlette a scindé son offre en deux catégories : la première, Daily Marlette, propose des formats de 300 grammes (6 personnes) et des recettes rapides et faciles à réaliser (pancakes, cakes, fondant au chocolat, cookies). Cette gamme est conçue pour la grande distribution. La seconde, Atelier Marlette, est distribuée dans les réseaux de GSS (épiceries fines, sur la plateforme Ankorstore, à la Grande Épicerie de Paris, etc.) et décline des formats XL, de 600 grammes à un 1 kg, pour une dizaine de personnes (cake marbré coque chocolat noisettes, brownie noix de Pécan, etc.). Ces recettes qui recherchent « l’effet waouh » sont destinées aux grandes tablées familiales ou aux soirées entre amis. Trois d’entre elles demandent un travail de pétrissage de la pâte et un temps de pousse qui implique davantage le consommateur dans la fabrication du produit final. « Il se dessine une double tendance où, d’un côté, nous pouvons nous faire livrer à domicile nos repas tout prêts et, de l’autre, une montée du fait maison, où l’on a envie de prendre du temps pour soi ou à partager avec ses proches, dans la cuisine », observe Paul Chavinier. Dans la cour des grands Avec 2 M€ de chiffre d’affaires, Marlette enregistre une croissance de 10 % dans la grande distribution, comparé à 2019. Après la parenthèse troublée de la pandémie, elle a renoué avec un chiffre de ventes positif en 2022 et connaît un début d’année prometteur, avec le référencement de la gamme Daily dans les réseaux Franprix, Carrefour et Casino. « Maintenant, nous sommes entrés dans la cour des grands ! », se réjouit le directeur général. Pour accompagner cette croissance, la marque a opéré une refonte de son packaging afin de mettre en valeur la marque et son sourcing. Elle a mis également l’accent sur la communication, notamment vidéo. Pour faire connaître ses produits au grand public et cultiver la proximité avec les consommateurs, elle a créé Le Café Marlette, à Paris : un restaurant-boutique qui présente toute l’étendue de sa gamme, de son savoir-faire et de son univers. La marque prépare de nouvelles innovations pour le prochain semestre : une recette revisitée de carrot cake et de banana bread maison. L’aventure gourmande de Marlette ne fait que commercer. C.Bu.