Les points forts
» Association Qualité, praticité et plaisir gustatif
» Bio Un segment prometteur
» Agneau Un programme européen pour relancer la consommation
“Le marché de la viande fraîche affiche un recul de -2,8% volume et -2,3% valeur (1), révèle Sandra Cousin, responsable Marketing Tendriade. Le bœuf assure 39% des volumes, le porc, 30%, le veau 9%, l’agneau 6%, les produits tripiers 4% et le cheval, moins de 1%. Toutes les familles sont impactées: le bœuf baisse de -1,7% en volume, l’agneau -5,8%, le veau -3,9%, le porc -3,9%, le cheval -19,4% et les produits tripiers -4,3%”. Plusieurs phénomènes sont en cause: “un matraquage médiatique où beaucoup d’acteurs de la filière ont le sentiment que le monde de l’élevage et celui de la viande, en particulier, concentre de multiples attaques”, estime Rémi Fourrier, directeur d’AHDB France. De plus, “si la pénétration est stable, la fréquence de consommation se réduit”, ajoute Virginie Le Port, responsable Marketing Bigard. Mais à regarder sous “l’angle de la restauration et des plats préparés, l’évolution est positive, corrige Denis Lerouge, directeur Communication Produits et Promotion chez Interbev. Les plats préparés et la consommation à domicile prennent toujours plus d’ampleur, invitant les industriels à s’adapter”. Largement drivé par Charal, “le marché du bœuf se porte un peu mieux grâce à l’élaboré et aux aides culinaires (steak haché, boulettes)”, selon Rémi Fourrier. Le segment viande hachée est bataillé par les grandes marques (Bigard, Charal, Socopa, Tendriade, Viande & plus) qui représentent 25% du marché, les MDD 66% et les neutres 9%. Celui des boulettes, dominé par Bigard, se partage entre les mêmes acteurs.
Le flexitarisme en ligne de mire Tout l’enjeu aujourd’hui consiste à savoir se différencier des MDD et offrir une meilleure qualité et une plus grande praticité de consommation, d’autant que “l’on assiste à l’explosion du flexitarisme qui tend vers une consommation plus raisonnée de la viande, principalement pour des préoccupations économiques, de santé et de nutrition”, poursuit Sandra Cousin. Un phénomène qui conduit Interbev à développer une démarche de développement durable s’appuyant sur des démarches de progrès comme la Charte des bonnes pratiques
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