L’Institut de liaisons et d’études des industries de consommation tire la sonnette d’alarme à moins de 3 semaines de la fin des négociations commerciales. L’Ilec constate que les avancées jusque-là prometteuses d’accords emblématiques entre grandes enseignes et industriels opérant dans le secteur laitier apparaissent comme des succès isolés : « Quelles que soient les filières concernées, à commencer par celles qui font vivre des agriculteurs français, les demandes des distributeurs restent largement déflationnistes, faisant obstruction au principe même de revalorisation : 90% des adhérents de l‘Ilec y sont exposés avec au moins un client distributeur, et le plus souvent avec plusieurs (…) Ce serait, si rien ne devait changer, au mieux un industriel sur quatre qui pourrait signer un accord de revalorisation ».
Une situation d’autant plus dommageable et incompréhensible de la part des distributeurs selon l’Ilec, puisqu’elle « continue au moment même où la majoration de 10% du seuil de revente à perte génère mécaniquement, au seul bénéfice des distributeurs, plusieurs centaines de millions d’euros de marge supplémentaire ».
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