En mai 2012, le léger recul du déficit commercial à 5,3 Mds€ (contre 5,8 Mds€ en avril), reflète l’atonie de l’économie française, selon les résultats publiés le 6 juillet par le ministère du Commerce Extérieur. Les exportations progressent, mais lentement (+1,3%) alors que les importations se sont stabilisées du fait du recul des achats énergétiques. Côté exportations, les échanges de produits agricoles et les industries agro-alimentaires restent excédentaires avec un dynamisme agro-alimentaire marqué.
Les soldes avec les Etats-Unis, la Suisse, l’Italie et l’Espagne s’améliorent. En revanche, la position française se dégrade vis-à-vis de l’Allemagne, de la Belgique et des Pays-Bas. Les problèmes de compétitivité se situent donc aussi sur les marchés de proximité, même si la Chine reste le premier déficit bilatéral.
Pour Nicole Bricq, ministre du Commerce Extérieur, "Les chiffres publiés confirment la situation très dégradée de nos échanges extérieurs amorcée il y a 10 ans. Nous ne pouvons accepter le recul de nos parts de marché, – 19,4% en volume ces 5 dernières années- plus marqué que pour nos principaux partenaires européens. Je veux passer à l’offensive et nous affirmer dans l’économie mondiale. Nous devons renforcer nos positions à l’étranger et dans le même temps reconquérir des marchés en France. Je conduirai mon action autour de trois priorités : la réciprocité de nos échanges, la compétitivité de nos entreprises et l’attractivité de notre territoire et de nos produits".
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