L’annonce a créé le buzz, ces derniers jours. Selon la dernière enquête de la DGCCRF sur la lecture optique dans la grande distribution, des écarts entre les prix affichés en rayons et ceux facturés en caisse ont été constatés "dans plus de la moitié des établissements contrôlés (54%)". Des erreurs "défavorables aux consommateurs dans six cas sur dix", a souligné l’organisme de répression des fraudes. Si certaines associations de consommateurs, telles que la CLCV laissent déjà planer le doute sur les intentions des commerçants derrière ces étiquetages défaillants, "ce résultat nous incite à penser que les erreurs ne sont pas seules en cause mais que, dans un certain nombre de cas, c’est délibérément que l’on facture aux consommateurs un prix supérieur", affirme-t-elle dans un communiqué, d’autres y voit plutôt l’urgence de passer plus largement à une forme d’étiquetage électronique centralisé, plus fiable et moins soumis à l’erreur humaine.
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