Coup dur pour Leclerc ? L’Assemblée nationale a adopté, vendredi 30 janvier, l’amendement de François Brottes, président de la commission des affaires économiques, prévoyant une réduction de la durée des contrats d’affiliation entre magasins et réseaux d’enseigne à 9 ans (contre 6 ans, prévu initialement). La portée de cette mesure devrait se limiter aux magasins réalisant plus de 50 millions de chiffres d’affaires annuel, excluant, de fait, les petits magasins, réseaux de boutiques de prêt-à-porter ou d’optique.
Sont directement visés par ce vote, Leclerc et Intermarché, réputés pour verrouiller les contrats qui les lient à leurs adhérents, pour des durées allant jusqu’à 32 ans. Michel-Edouard Leclerc, sur son blog, accuse l’amendement Brottes de "vitrifier la concurrence entre indépendants et intégrés, au profit des groupes capitalistiques (Auchan, Casino et Carrefour)".
La limitation de la durée des contrats d’affiliation n’est pas un sujet nouveau. Depuis 2010, elle est réclamée par l’Autorité de la concurrence.
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