Le trend positif continue pour Carrefour. Le groupe annonce 21 milliards d’euros de vente au premier trimestre 2015, en hausse de 6,2%. Au premier trimestre 2014, il avait déjà enregistré une croissance organique de 3,7%. En organique, le chiffre d’affaires progresse de 3,2%.
Sur le marché français, Carrefour se porte bien. Les ventes ont augmenté de 7,9 milliards d’euros (+ 2,6% en organique). Tous les formats progressent : les ventes en hypermarchés grimpent de 2,2%, en supermarchés de +2% et les magasins de proximité de 6,2%. L’enseigne a également profité de l’intégration des 800 magasins Dia français, rachetés fin 2014 au groupe espagnol.
Position renforcée au Brésil
Second moteur de croissance du groupe : l’international, où ses ventes progressent de 8,4% à 11,46 milliards d’euros (+3,6% en organique) malgré des résultats contrastés selon les régions. Si les ventes restent modérées en Europe (0,3% en Espagne, 2,1% en Belgique et -1% en Italie) et carrément en repli, en Asie, à – 10,5%, notamment plombées par la Chine (à -13%), en Amérique latine, elles s’envolent, à +16,6%. L’Argentine enregistre une croissance organique de 28% et le Brésil, de 13,1%. Le renforcement de la participation de Peninsula, la structure d’investissement de la famille d’Alibi Diniz, dans le groupe pourrait encore accélérer sa croissance sur le territoire. Avec désormais 5,07% du capital de la société, Peninsula devient le quatrième plus important actionnaire du distributeur.
"L’investissement ainsi réalisé s’inscrit dans la stratégie d’investissement de long terme menée par Peninsula et témoigne de sa confiance dans le potentiel de Carrefour", a indiqué le brésilien, dans un communiqué.
La firme a également démenti les rumeurs d’un rachat de tout ou partie de la participation des groupes Arnault et Motier (famille Moulin).
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