La connaissance partagée comme levier de compétitivité. Tel était le thème de la 13e édition de l’Université d’été GS1 France qui a accueilli plus de 360 participants le 31?août dernier à Paris. L’occasion pour les intervenants d’horizons variés de faire la lumière sur la force de l’intelligence collective, le fonctionnement du partage de la connaissance ou, encore, la mobilisation et l’animation d’une communauté éphémère pour créer de la connaissance nouvelle et partagée. Extraits.Émile Servan-Schreiber, spécialiste de l’intelligence collective et des marchés prédictifs, rappelle d’abord qu’il est établi scientifiquement que des cerveaux humains, en s’assemblant, peuvent produire une intelligence supérieure. Autrement dit, l’intelligence collective serait la capacité fondamentale d’un groupe à être plus performant que les individus qui le composent. Le diplômé de l’Université Carnegie Mellon en mathématiques appliquées (BS) et en psychologie cognitive (PhD), souligne aussi que ce “cerveau collectif” dispose d’un QI mesurable déterminé par plusieurs facteurs. Les chercheurs ont, ainsi, montré qu’un groupe avec plus de 50% de femmes a plutôt tendance à avoir un QI supérieur à la moyenne des QI du groupe. D’ailleurs, les études de la Harvard Business School soulignent que les entreprises avec un encadrement plus féminisé développent une meilleure rentabilité opérationnelle. La présence des femmes encouragerait, notamment, un meilleur respect du temps de parole de chacun. “Cela veut dire que l’intelligence collective d’un groupe est basée sur la qualité de la connexion entre les individus. Plus la bande passante est importante, plus le groupe est intelligent”, souligne le cofondateur de Lumenogic. Reste que les foules ne sont pas intelligentes spontanément et que quatre ingrédients sont nécessaires pour produire de l’intelligence collective: la diversité des
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