S’abonner en un clic sur Internet. Six jours plus tard, recevoir une jolie boîte cadeau remplie de produits de beauté, de petits accessoires stylés et d’un catalogue regorgeant de bonnes idées. C’est l’un des multiples concepts modernes et sympas qui fleurissent sur l’e-marché de la beauté. S’inspirant de la Birchbox américaine, la Française Fany Péchiodat a lancé My Little Box en 2012. Tous les mois, la start-up livre 80?000 coffrets à ses abonnées, devenues de véritables ambassadrices. Elle a même séduit l’entreprise Auféminin.com qui a racheté 65% de ses parts en décembre2014 pour booster la marque à l’international et lui offrir des supports diversifiés (sites de e-commerce, édition, newsletter, déclinaison des box dans d’autres catégories, etc.). Une success-story qui donne matière à réfléchir aux enseignes de la distribution sélective…
Vertical business … Si seulement celles-ci n’étaient pas arc-boutées contre le digital. “Certains distributeurs évitent d’aller sur les marketplaces alors qu’Amazon y vend 50% de ses unités. Ça leur permettrait pourtant de conjuguer les avantages de la distribution sélective et la force de frappe des places de marché tout en leur offrant la capacité de lancer 100 nouveaux produits par mois s’ils