Comment vous est venue l’idée de lancer une application basée sur la technologie cognitive de IBM Watson?Clément Derock. Notre approche a toujours été liée à la fois à l’univers des marques et au digital. Depuis le début, nous sommes un peu hybrides. Dès les années 2000, nous avons été particulièrement intéressés par toutes ces nouvelles technologies qui voyaient le jour. Grâce à nos implantations aux États-Unis et en Inde, nous avons eu la chance de rencontrer des pionniers qui avaient développé des algorithmes assez puissants. Très vite, avec notre vision marketing et design, nous avons réfléchi à des applications concrètes dans la connaissance client qui mettraient en œuvre ces algorithmes. Un peu plus tard, nous nous sommes trouvés, en quelque sorte, aux premières loges à la sortie de Watson, grâce à nos partenaires américains qui, eux-mêmes, étaient business partners d’IBM. Ils ont, d’ailleurs, été parmi les premiers à tester la solution. À ce moment-là, on travaillait sur des solutions retail de e-commerce, notamment pour des marques de grand magasin. Nous voulions renverser le modèle traditionnel du e-commerce qui, philosophiquement, selon nous, n’est qu’une reproduction, en termes d’insights, de ce qu’on a l’habitude de voir en point de vente physique. L’exemple de la mode, où une relation subjective s’établit, est particulièrement frappant. L’offre pléthorique des sites de e-commerce ne permet pas au client de se faire un avis, de s’y retrouver. Il
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