Vous étiez CEO de Findus Europe du Sud et DG de Findus France. Le lien avec St Mamet?Matthieu Lambeaux. Il y en a beaucoup. C’est intéressant de reprendre l’histoire de Findus. Il y a des similitudes avec ce que l’on veut faire avec St Mamet. Lorsque je suis arrivé chez Findus, l’entreprise réalisait un chiffre d’affaires de 70?M€. Dix ans plus tard, on atteignait 350?M€ sur la partie Europe du Sud, dont 200?M€ en France. Nous nous sommes d’abord développés sur la France via une croissance similaire au modèle Zara, puis sur d’autres pays par acquisition. Si je parle de Findus, c’est qu’il y a des raisons. La première, c’est que la stratégie que l’on a développée à l’époque se retrouve dans certains éléments que l’on veut mettre en œuvre sur St Mamet. Non pas que le surgelé ait un rapport avec les fruits: il n’y en a pas. Mais parce que nous avons des convictions qui correspondent à ce qui a été fait avec Findus. La première d’entre elles, c’est de refocaliser le business sur le local. Il s’agit d’une conviction profonde. Il n’y a pas de plan B pour les activités économiques. Nous devons repositionner ces business dans une réalité écologique, comme l’a fait Findus avec la pêche durable, et dans un ancrage local avec le made in France, le made in Boulogne-sur-Mer, le made in
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