Sur l’année écoulée, “le total boucherie a enregistré une baisse en CAM de -1,3% de février2014 à février2015, relève Denis Lerouge, directeur de la communication et des études chez Interbev, association interprofessionnelle du bétail et des viandes. Sur la même période, la viande de bœuf hors élaborés enregistre une baisse de -2,6%, celle de veau de -5,3%, la viande ovine -6,7% pendant que le porc affiche une hausse de +0,1% et les élaborés (viandes hachées, saucisses, plateaux grill, carpaccio, porc demi-sel…) +1,5%. Même tendance baissière sur le “total volailles et lapin frais” en baisse de -1,2%”. Sur le marché, “les marques ne représentent que 25% des ventes, les MDD monopolisant le marché avec 70% de PDM avec les produits génériques et premiers prix”, détaille Gérald Dorin-Blanchard, directeur marketing d’Elivia. Trois acteurs se taillent la part du lion: le groupe Bigard (marques Bigard, Charal et Socopa) est bon numéro?1 avec 4,4?milliards de CA, toutes espèces confondues, Elivia suit avec un peu moins d’un milliard de CA principalement sur le bovin, et la SVA avec 1,5?milliard, toutes espèces confondues (1). Enfin, les circuits de distribution se répartissent entre la GMS (64% des ventes), les circuits traditionnels (16%) et la restauration (20%).
Contexte de crise et recherche de praticité Si la consommation de viandes se stabilise en 2014, la tendance à la baisse de consommation sur les pièces à griller, à braiser est toujours d’actualité. “La méconnaissance des morceaux, combinée au manque de temps pour cuisiner et le moindre savoir-faire culinaire – par manque de connaissance des différents modes de préparation des morceaux –