Votre entreprise vendéenne est née de la culture de l’escargot… Et vous intervenez aujourd’hui dans l’univers cosmétique… Sébastien Royer. C’est vrai. La cosmétique n’est pas du tout notre métier d’origine. C’est un pas que nous avons franchi il y a un peu plus d’un an. En fait, l’entreprise a été créée en 1989 par nos parents. À l’époque, ils commercialisaient des œufs d’escargots, ce que l’on appelle le caviar blanc. Mais l’idée était sans doute un peu avant-gardiste. Le développement de l’entreprise était compliqué. Au bout du compte, j’ai arrêté mes études et j’ai repris l’affaire. Un an plus tard, mon frère, Olivier, est venu me rejoindre en tant qu’associé. Nous avons alors décidé de monter un élevage d’escargots bio avec, à la clé, toute une série de produits cuisinés du type conserves, terrines, bouchées, perles d’escargots… Il nous a fallu une bonne dizaine d’années pour tout mettre en place. Les formations d’héliciculteur: ça n’existait pas. Nous avons tâtonné, un peu galéré et, aujourd’hui, nous maîtrisons toute la partie production. Nous commercialisons 12 tonnes d’escargots par an auprès de 150 restaurateurs de la région. Nous avons également une petite boutique sur notre site de production, près des Herbiers, et une boutique en ligne. Il faut savoir que chaque année, en France, on consomme quelque 45?000 tonnes d’escargots, dont une bonne partie est importée des pays de l’Est. Mais nous mettons un point d’honneur à nous différencier.
Il reste 85% de l'article à lire
Accédez à l’ensemble
des articles Points de vente
à partir de 95€