Les produits de la mer n’ont pas la pêche. Pourtant, l’iode est un élément nutritionnel important pour l’homme. Comme l’a d’ailleurs rappelé l’Autorité européenne de la sécurité alimentaire dans un communiqué en mai2014. Une source de plus qui corrobore, si l’on en doutait, les valeurs nutritionnelles des poissons, et plus généralement des produits de la mer. Étonnamment, alors que le discours ambiant est à l’équilibre et au “mieux manger”, leur consommation est en recul. “Nous constatons une désaffection du rayon traiteur de la mer avec une érosion de sa fréquentation avec 13 actes d’achat par personne contre 28 dans le rayon traiteur de la terre”, raconte Nathalie Sicard, directrice marketing Fleury Michon. Ainsi, toutes catégories confondues, la baisse atteint -2,9% en valeur et -5,4% en volume (source IRI CAM P9 2014). Tous les segments sont touchés, même si certains limitent les dégâts. Sans grande surprise, suite aux nombreuses critiques et reportages dans les médias, le saumon fumé connaît le plus fort recul (-6,5% en valeur et -12,3% en volume), ainsi que le surimi, dont les ventes ont été fortement impactées par la mauvaise météo de l’été (-3% en valeur et -4,3% en volume). “Les médias s’en sont pris au saumon sauvage ces derniers temps, cela a fait baisser la consommation de saumon fumé avec un report sur d’autres poissons comme le cabillaud, par exemple”, rappelle Caroline Nobilé, directrice marketing et innovation Findus. En effet, les prix du cabillaud ont baissé de -8% à -10% tandis que le saumon de Norvège a augmenté de 15 à 20%. Seules embellies: les tartinables poursuivent leur croissance (+5% en valeur et +7% en volume), ainsi que le poisson chaud cuit (+2% en valeur et +3% en
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