LA STRATEGIE
Devenir un thé premium grand public
Ils s’appellent Prince Wladimir et Anastasia. Ce sont les héritiers russes du XIXe?siècle et les témoins contemporains du changement orchestré par les frères Orebi, en 2003, lors du rachat de la maison de thé Kousmichoff. Ces entrepreneurs français ont compris que pour exister sur ce marché, il fallait se fabriquer une identité neuve et unique. Et pour se démarquer des grands acteurs du secteur, déjà bien implantés, ils ont travaillé leur accroche marketing de manière décalée et esthétique. “Dès le départ, nous souhaitions créer une marque de luxe accessible et non exclusive. Tout le monde a droit à sa tasse de thé Kusmi?!”, affirme son président, Sylvain Orebi. Pour cela, il a fallu rajeunir l’image du haut de gamme en adoptant une position avant-gardiste. Les packagings en sont la preuve.