Victime d’une véritable crise de confiance, le marché de la viande fait grise mine. Et même si l’ombre du horsegate s’est estompée, le désamour des Français pour la viande se confirme. “Ces dernières années, nous assistons à une baisse de 1 à 2% de la consommation en matière de viande de boucherie (bœuf, veau, agneau, porc), explique Denis Lerouge, directeur de la communication et des études chez Interbev, association interprofessionnelle du bétail et des viandes. La crise a accéléré la tendance et la régression est continue d’année en année, la quasi-totalité des viandes étant affectée à des degrés divers”. Selon les données fournies par Kantar Worldpanel-France Agrimer, le prix d’achat du bœuf a augmenté de 4,4% du 1er?janvier 2013 au 31?octobre 2013, celui de l’agneau de 1,2%, du porc de 5,2% et celui des volailles de 1,7%. Malgré les efforts de productivité de la filière, la hausse du prix des ressources, comme l’aliment ou l’énergie se répercute inévitablement sur les prix d’achat à la consommation. En termes de volume ensuite, sur la même période, le tonnage de viande de bœuf a baissé de 2,3%, celui du veau de 2%, celui de l’agneau de 2,3% et celui du porc de 0,1%. La dinde, quant à elle, enregistre une baisse de 3,6% par rapport à l’année précédente et fait baisser le volume de ventes de volailles de 0,2%. La viande de cheval, quant à elle, progresse de 1,7%, mais ce chiffre est à nuancer, cette viande représentant 1,3% du total des viandes consommées. Sur le marché, seul le poulet
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