C’est bien connu, la beauté passe aussi par le fait d’avoir de beaux cheveux. Un argument qui fait mouche auprès des Français. En effet, ils sont de plus en plus sensibles aux soins apportés à leur chevelure, plus ou moins courte, plus ou moins grisonnante, plus ou moins abîmée. Résultat: au sein du marché de l’hygiène-beauté, la catégorie des capillaires est en croissance de +3,5% en 2012 (Source Symphony Iri CAM P4 2013). Une hausse principalement tirée par les après-shampoings et, surtout, les soins. Ces derniers enregistrent, ainsi, de janvier à fin mai2013, une croissance de +16,2% en valeur pour un chiffre d’affaires de 55,50?M€ et +13,9% en volume. “En 2012, ils étaient déjà en très forte progression grâce à la montée en puissance des huiles et des soins sans rinçage”, indique Carine Dellière, directrice marketing Garnier. Les shampoings sont également en hausse (+1,5% en valeur, -0,1% en volume) mais connaissent de fortes disparités selon les catégories. L’intérêt pour les shampoings secs, les offres pour cheveux très secs et la naturalité se confirment. Quant aux grands formats, ils tirent toujours leur épingle du jeu, séduisant une cible familiale.
Huiles et masquesL’arrivée, sur le marché, des huiles, masques et, dans une moindre mesure, des sérums, révèlent un engouement croissant pour les soins haut de gamme. Le nombre de références, exponentiel, permet de recruter. “L’année a été explosive sur les huiles, fortement valorisées, même si cela représente, aujourd’hui, un petit marché. Il est fortement investi en communication et a connu une hausse de +18% des investissements médias”, remarque Sébastien Murcia, chef de groupe capillaires et soins corps Le Petit Marseillais. “Depuis le début d’année, les huiles sont vraiment le moteur de la catégorie des soins, en contribuant à 45% de sa croissance. Avec seulement 9 références sur