À l’heure du digital media et de la personnalisation des offres, comment se positionne le catalogue version papier ?Les catalogues représentent encore, aujourd’hui, plus de la moitié des investissements marketing des distributeurs, notamment alimentaires, soit plusieurs centaines de millions d’euros annuels pour les plus importants d’entre eux. C’est un media très prisé : il est considéré comme l’un des principaux leviers de trafic en magasin. Toutefois, le catalogue reste un media cher et non flexible, en particulier en période de crise où les distributeurs investissent de plus en plus dans le prix. On peut donc dire qu’aujourd’hui les investissements liés au catalogue sont sous pression.
Le catalogue permet-il d’ajuster cette pression aux besoins de chaque magasin ?Tout d’abord, aux coûts de production et de distribution s’ajoutent des coûts de repiquage souvent très importants : chaque effort de personnalisation pour s’adapter aux spécificités locales et aux besoins particuliers de chaque magasin, nécessite de travailler une version supplémentaire et génère donc d’importants coûts additionnels.Pour autant, tous les magasins, même à taille et chiffre d’affaires comparables, n’ont pas besoin du même niveau de pression promotionnelle, la zone de chalandise et la concurrence environnante étant différentes. Le catalogue