Quels enseignements peut-on tirer de cette étude sur l’évolution du comportement des consommateurs?Globalement, l’intérêt réside dans une vue partagée entre ce que souligne la macroéconomie, les consommateurs et les dirigeants d’entreprise. L’un des premiers enseignements, c’est la croissance attendue des entreprises par les marchés financiers. Nous avons analysé les 3?000 premières capitalisations boursières au monde, hors banques et assureurs, sur leurs ratios de valorisation par rapport à leur rentabilité. Et lorsque l’on interroge un échantillon de ces entreprises, 60% d’entre elles affirment qu’elles vont pouvoir atteindre les objectifs de croissance tels qu’ils sont attendus par le marché. Les projections faisaient état jusqu’à récemment d’une croissance de l’économie mondiale de l’ordre de 4 %. Mais compte tenu de l’anémie des marchés développés et des défis intérieurs auxquels sont confrontés les pays émergents, elle devrait s’établir en deçà de 3 %. On peut donc se demander si ces entreprises ne sont pas un peu optimistes. En tout cas, ce que l’on sait, c’est que le gâteau ne sera pas assez gros pour tout le monde. Il y aura des désillusions. C’est toute la complexité de cette déconnexion entre le relatif optimisme affiché par les entreprises quant à leurs
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