Le marché du fromage se porte bien et même très bien. Il épouse naturellement les attentes des Français entre tradition et modernisme, fromages de fin de repas, consommation nomade ou snacking et usages en cuisine. Le fromage a tout bon. Extrêmement dynamique par rapport au reste des produits de grande consommation, le secteur finit l’année 2012 à + 1,9 % en volume. Soit la croissance la plus élevée du rayon crémerie un peu atone à + 0.3. En valeur, le secteur des fromages progresse de + 2,8 % ce qui lui permet de dépasser les 4 Mds € (4,3 Mds €) et de représenter désormais 33% de l’activité du rayon crèmerie devant l’ultra frais à 29%. Depuis deux ans, les distributeurs ont joué le jeu et augmenté le linéaire en moyenne de 3,6% quand l’offre évoluait de 2,4%.
Des pâtes fraîches en orCôté offre, honneur aux fromages frais à tartiner qui depuis plusieurs années sortent du lot. Ils continuent sur leur lancée avec une croissance de 8% en valeur sur 2012. Le segment a gagné 5?000 tonnes en trois ans pour atteindre les 29?000 tonnes et pourrait atteindre 35?000 tonnes d’ici à 2015. Il bénéficie du développement des usages hors tartine et d’un choix de plus en plus large tout en ayant un