Cette technologie fait parler d’elle depuis de nombreuses années. Pourtant, les enseignes de distribution françaises, mis à part quelques initiatives comme Metro qui oblige certains de ses fournisseurs à livrer sur palettes RFID, restent sur le statu quo. Au final, la RFID intrigue: beaucoup de distributeurs réalisent des pilotes de leur côté et un nombre, encore plus important, pratique la veille concurrentielle. “Il est cependant facile de comprendre les promesses qui sont liées à la RFID: celles de se débarrasser de tous les dysfonctionnements organisationnels comme les erreurs de préparation, les ruptures de stock, la démarque inconnue, etc.”, intervient Stéphane Cren, responsable de projets innovations chez GS1. La technologie RFID apporte, ainsi, assurément un ROI sur plusieurs leviers.
Des applications sûresLe premier, son impact sur la chaîne logistique globale. En boucle fermée avec une gestion des actifs réutilisables (palette, chariot élévateur, container, caisse isotherme comprenant une puce noyée dans le contenant…), elle a montré tout son intérêt. Du producteur jusqu’à la grande surface et en revenant au producteur, elle permet des inventaires très rapides et facilite les comptes.Le second sur le réassortiment, avec pour objectif de garantir, en permanence, la disponibilité du produit et d’éviter la rupture par l’absence en rayon d’une taille ou d’un coloris par rapport à une attente client, par exemple. Ces inventaires sont réalisés en quasi-temps réel. Une tâche plutôt