Points de vente: à la veille du Forum mondial de l’eau, Ernst & Young a publié un rapport sur la rareté de l’eau, intitulé “Preparing for water scarcity”. L’approvisionnement en eau devient-il une préoccupation des industriels?Philippe Aubain: Avec mon équipe, nous travaillons sur l’eau depuis une quinzaine d’années, plutôt pour les pouvoirs publics, mais, depuis un an ou deux, nous sentons que ce sujet monte au sein des entreprises. Au moment où la problématique du carbone stagne, la question de l’eau suscite davantage d’intérêt de la part des entreprises. Celles avec lesquelles nous travaillons nous posent de plus en plus de questions et des initiatives ont été créées. Nous avons donc décidé d’interroger des experts et d’identifier les différents outils mis à la disposition des industriels.
Votre rapport montre la vulnérabilité de certains secteurs économiques face à la rareté de l’eau. Quels secteurs et zones géographiques sont les plus concernés?En premier lieu, les secteurs les plus gourmands en eau comme les mines ou l’énergie. Nous l’avons