Ces “faux sucres”, longtemps dominés par l’aspartame, en poudre ou en pilules, n’ont, au départ, pas beaucoup fait d’ombre au sucre. Et pour cause : ce sont des produits plutôt consommés par les femmes et dans des occasions bien précises (sucrer sa boisson, son dessert…). En revanche, la stévia, autorisée depuis le début de l’année 2010, est d’un tout autre danger pour le traditionnel sucre. Cette plante verte d’Amérique latine, au pouvoir sucrant intense, séduit, en effet, par ses origines naturelles quand l’aspartame, lui, est obtenu par un procédé chimique.
un réel atout marketing La stévia est même une vraie bombe commerciale. En un an, son marché représente, quasiment, 15 M€ et, surtout, l’opportunité, pour ses fabricants, d’ouvrir leurs cibles à des usages similaires à ceux du sucre. C’est le cas du groupe américain Merisant qui a lancé, au début de l’année 2011, les premiers