Et c’est reparti à la baisse sur le marché des bières… Après l’embellie de 2009 (+ 3,9 % en volume, +9,2 % en valeur – Données Nielsen HM + SM CAM P13 2009 et 2010), la tendance est retombée comme un soufflet l’an dernier : le marché a diminué de -0,5 % en volume en raison d’une météo morose pendant l’été et d’un segment entrée de gamme qui continue à pénaliser les ventes. Et pourtant, le rayon connaît, en parallèle, une tendance des plus encourageantes : la valorisation. À l’heure où l’on parle de crise et de déconsommation, les ventes de bières ont, en effet, progressé de 3,3 % en valeur en 2010. Car si les luxes sont en recul, les bières spéciales (Heineken…) et de spécialités (Adelscott, Desperados…), elles, ne cessent de séduire de nouveaux consommateurs et de tirer le marché vers le haut : “Cette recherche de goûts et d’expériences différentes est une mutation structurelle et une tendance long terme, souligne Pierre-Antoine Tonnot, directeur commercial de Heineken. En 10 ans, le poids des bières sophistiquées (spéciales et spécialités) est passé de 25 % à plus de 50 % du marché. En clair, les consommateurs consomment moins, mais mieux.”
Trois acteurs détiennent plus de 80% du marché en valeur
Cap vers la dégustationPremière caractéristique de la catégorie des bières ? C’est un marché dominé par les marques nationales. Les 5 premières représentent, en effet, les deux tiers des volumes en GMS, tandis que