Mutualiser pour limiter les risques ? Une idée qui, en période de crise, séduit. Et de plus en plus. Avec 4 252 nouveaux franchisés en 2010, la franchise semble avoir de beaux jours devant elle. Portée par une conjoncture morose et un avenir du commerce incertain, la stratégie de groupe s’impose : “En six ans, le modèle connaît une progression régulière pouvant atteindre les 10 % en nombre de franchiseurs et de franchisés”, observe une étude de la Fédération française de la franchise (FFF), publiée à l’occasion de la 30e édition du salon Franchise Expo Paris, du 20 au 23 mars 2011. Pour Chantal Zimmer, déléguée générale de la FFF, le constat est clair : “la franchise est la réitération d’une réussite”.Les raisons d’un tel succès ? Le modèle est, selon ses adhérents, une arme anti-crise : “77 % d’entre eux jugent qu’un franchisé résiste mieux à la crise qu’un commerçant isolé”, constate Guy Gras, président de la FFF. De fait, contre la concurrence et la crise, la franchise apporte trois armes au franchisé : le poids d’un réseau, la mise en commun de capacités humaines et d’investissements et une expérience réussie sur laquelle le franchisé peut s’appuyer. Bref, être franchisé, pour Chantal Zimmer, c’est “être plus malin que les autres : gagner du temps et minimiser les risques sur un concept déjà établi”. Et le temps, en matière de commerce, est un facteur déterminant. “La franchise ou le partenariat permettent d’aller plus vite et de prendre les marchés avant les autres”, assure Michel Kahn, président du think
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