De la communication institutionnelle à la communication produitDans leur démarche de transparence en termes de développement durable, les grandes entreprises ont, depuis le début des années 2000, transmis une quantité croissante d’informations sur leur activité au niveau “corporate” afin de communiquer avec leurs parties prenantes institutionnelles. Aujourd’hui, la pression monte pour que cette communication s’étende… aux consommateurs ! Pour cela, les Pouvoirs publics et les ONGs incitent les marques à communiquer sur l’empreinte environnementale, voire sociale, des produits et services proposés aux consommateurs. Ceux-ci sont déjà familiers de l’étiquette “énergie” de l’électroménager et, plus récemment, de l’étiquette CO2 des voitures et des logements imposée par les Pouvoirs publics et, éventuellement, assortie d’une incitation financière du type bonus-malus. La norme ISO 26 000 sur la responsabilité sociétale des entreprises, publiée en novembre 2010, recommande, quant à elle, la mise à disposition d’informations sur tout le cycle de vie pour révéler aux consommateurs les impacts de leurs choix de style de vie sur leur bien-être et sur l’environnement.Issue du Grenelle de l’Environnement, l’expérimentation nationale sur l’affichage environnemental, pour laquelle plus de 200 entreprises ont postulé et 168 sélectionnées, vise à déterminer quels seront les moyens les plus adaptés pour communiquer
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