Depuis 11 ans, cet ancien commerçant a pris les rênes du Conseil national des centres commerciaux (CNCC). Une façon pour lui de mettre en application sa fougue et ses convictions profondes en matière de commerce – l’écoute constante du client et l’esprit d’innovation – au service d’un secteur clé de l’économie française.Rien, pourtant, ne pouvait laisser présager, au départ, un tel parcours. L’histoire commence en 1969. Jean-Michel Silberstein commence sa carrière… dans l’industrie pétrochimique puis la sidérurgie où il prend, très vite, des responsabilités internationales. Et, c’est presque par hasard, qu’il se retrouve commerçant. Il ouvre un magasin La Sweeterie à Rosny 2, puis d’autres boutiques en franchise, toujours dans le domaine du prêt-à-porter (Newman, Jean-Claude Jézéquel, Kidcool). Progressivement, et parce qu’il est un peu jusqu’au-boutiste comme il le reconnaît volontiers, il se retrouve à la tête d’une soixantaine de boutiques, en tant qu’exploitant puis master franchisé. Et tout s’enchaîne : des responsabilités au sein d’associations de commerçants des centres commerciaux “Les Arcades” à Noisy-le-Grand, vice-président et président de celui de Rosny 2… et, enfin, délégué général du CNCC en 1999. Avec une forte volonté : celle de faire bouger une organisation qui, selon lui, manque de visibilité et d’audience. Pari gagné.
Points de Vente : “En quoi la mission du CNCC est-elle importante pour la profession ?Jean-Michel Silberstein : Parce qu’elle représente 350 entreprises adhérentes issues de tous les métiers de la profession : promoteurs, investisseurs, enseignes, prestataires de services, sites commerciaux…