
Annoncée en juillet par Carrefour et Coopérative U, et rejointe par RTG International en août, Concordis Trading, l’alliance à l’achat des trois acteurs est lancée officiellement, à l’issue des délais réglementaires d’examen du projet par les autorités de la concurrence. L’alliance est opérationnelle dès les négociations 2026.
Dans un communiqué, Carrefour, Coopérative U et RTG International annoncent avoir tenu, à Bruxelles, ce lundi premier décembre, le premier conseil d’administration de Concordis Trading, leur alliance à l’achat. Il est notamment composé d’Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, de Dominique Schelcher, PDG de Coopérative U et vice-président de Concordis Trading et de Matthias Bruch, président de Globus, représentant de RTG International et président de Concordis Trading. L’alliance est opérationnelle dès les négociations 2026.
Concordis ne s’applique pas aux PME
Les acteurs précisent simplement que Concordis Trading « aura un mode de fonctionnement consensuel et les principales décisions sont prises à l’unanimité » et que les négociations « seront menées dans le cadre strict d’un code de bonne conduite, favorisant des plans d’affaires ambitieux, promouvant des relations respectueuses des parties et protégeant les filières agricoles ». L’alliance a donné mandat à Eureca Trading et à CWT Partners, au nom de chacun des partenaires concernés (RTG International ne faisant pas encore partie de CWT Partners), de mener, pour son compte, les conditions d’achat et de services internationaux, avec les plus gros industriels européens.
« Avec Alexandre Bompard et Matthias Bruch, notre mandat est simple et clair : négocier au mieux avec une quarantaine de géants mondiaux de la grande consommation, a précisé sur X Dominique Schelcher. Concordis ne s’applique pas aux PME et ETI, auxquelles nous attachons chacun une importance particulière ; Concordis ne négocie pas avec les coopératives agricoles ; Concordis ne s’applique pas aux fruits et légumes qui sont négociés par chacun des acteurs individuellement au plus proche du terrain dans leur pays respectif ; Concordis n’est pas un moyen de contourner les lois françaises ni de faire de l’optimisation fiscale comme le laissent penser certains ».
C.B.















