En décembre, le groupe Casino lance un pilote d’épicerie nomade dans une douzaine de communes de la Loire. 350 produits seront à bord de la camionnette itinérante. Objectif : lutter contre l’isolement commercial et social des territoires ruraux.
Les anciennes recettes reviennent au goût du jour. Enfant, je me souviens de la camionnette de l’épicier qui arrivait en klaxonnant dans le hameau où habitait ma grand-mère, en Auvergne. Une fois par semaine, chacun se retrouvait pour acheter son pain, faire quelques courses, toutes langues déliées sur les derniers potins. Le groupe Casino reprend le flambeau et teste un concept d’épicerie nomade. Le pilote sera déployé en décembre dans la Loire. De quoi faciliter l’accès aux produits du quotidien, renforcer le lien social et raviver la vie locale dans des zones rurales souvent isolées ou dépourvues de commerces.
350 références embarquées
C’est Corentin Benoit, un exploitant-franchisé d’un Petit Casino installé à Chazelles-sur-Lyon qui prendra la route dans une camionnette entièrement aménagé pour la vente de produits alimentaires et d’hygiène. Le Renault Master de 6,5m desservira une douzaine de communes situées dans la Loire et le Rhône. A bord, une offre de plus de 350 références, incluant principalement des produits de la marque Casino, mais aussi des marques nationales. Un achalandage qui vise à couvrir les unités de besoins primaires alimentaires (produits secs, produits frais comme des yaourts, de la charcuterie emballée…). Le commerçant pourra adapter ses assortiments selon l’offre existante dans la commune ou selon les souhaits des maires et habitants. « Avec cette épicerie nomade, je ressens d’apporter bien plus que les produits du quotidien aux habitants des villages et des centres bourgs. Ce projet me permet de recréer du lien, de partager un moment avec chaque personne, et de répondre à tes besoins essentiels. Cette camionnette semblera à mon magasin où la convivialité et le service aux clients sont les priorités. Pour mon équipe et moi, c’est une aventure humaine autant qu’un engagement pour ma région », souligne Corentin Benoit.
C.B.