En recul depuis un an, le marché des accessoires et ornements de coiffure pâtit de l’inflation en GMS. Concurrencé par les spécialistes, le circuit GSA mise sur les petits prix et la capacité d’innovation des marques. Par Cécile Buffard
Victime de l’inflation, le rayon des accessoires pour cheveux affiche un fort recul en GMS, à hauteur de -7,2 % en valeur et de -8,5 % en volumes à fin P8 2024 comparé à l’an dernier. « Le marché souffre de la priorisation des achats alimentaires face à la hausse des prix en magasins. Les accessoires et ornements deviennent secondaires », constate Clélia Quétin, chef de Produits Senior Coiffure chez FDG, détenteur des marques Babyliss et Bo Paris. Elle observe aussi la fuite des consommateurs vers d’autres circuits de distribution, tels que les acteurs du on-line à petit prix (Shein, Temu) et les discounters (Action, Normal) qui captent les effets de la GSA. « En dépit de prix parfois comparables à ceux de la GSA, les distributeurs spécialisés profitent pleinement de l’achat d’impulsion », précise Clélia Quétin. La GSA peine d’autant plus à tirer son épingle du jeu que les MDD sont peu présentes sur un marché où les marques restent prédominantes. D’où l’importance, pour ces dernières, de maintenir une accessibilité prix afin de conserver leur place en rayon.
Bo Paris, trendy et accessible
La présence en magasin est l’atout majeur des marques et un moteur de leur croissance. Bo Paris est l’une des plus distribuées en GSA (numéro 2 du marché et numéro 1 de l’ornement de coiffures). La marque, qui joue à plein l’animation du rayon pour rester visible auprès des consommateurs, propose une large gamme de produits « tendance » à des prix abordables (indice prix à 85), pour tous les âges. En 2024, FDG donne un coup d’accélérateur au déploiement de Bo Paris en nouant, notamment, une collaboration avec l’influenceuse Laura Milow. La collection « Constellation »