Les principales organisations syndicales de Tefal se mobilisent devant l’Assemblée nationale contre la proposition de loi visant à interdire les PFAS en France à compter de 2026, soit près de 600 salariés. Le point de ralliement aura lieu ce mercredi 3 avril 2024 à 14h00, place des Invalides à Paris (7ème).
La Direction du Groupe SEB soutient l’appel manifester des organisations syndicales et sera aux côtés des syndicats et de l’ensemble des salariés de Tefal comme des autres sites industriels venus les soutenir pour défendre leurs emplois, leur savoir-faire et l’excellence industrielle française. De nombreux élus des territoires seront également présents.
Contre l’interdiction des PTFE
Dans un communiqué, le groupe SEB rappelle que les produits Tefal ne contiennent pas de PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) considérés comme nocifs pour la santé humaine ou l’environnement par les autorités sanitaires. “Nos revêtements sont fabriqués à partir de PTFE ( polytétrafluoroéthylène, ndlr), une substance reconnue depuis plus de 50 ans pour son innocuité. Pourtant, elle est aujourd’hui concernée par cette interdiction, alors que son utilisation dans la fabrication des articles culinaires représente 0,5 % des PFAS produits dans le monde. Cette généralisation française, sans base scientifique et allant au-delà des projets actuellement en débat au niveau européen, menace le savoir-faire, nos usines et plus généralement la souveraineté industrielle française”, affirme la marque.
Une industrie en péril
Avec ce projet de loi, ce sont près de 3 000 emplois qui seraient menacés et l’avenir de l’entreprise Tefal serait en péril. En prévoyant l’interdiction des PFAS dans les ustensiles de cuisine, c’est tout un secteur industriel français qui peut être amené à disparaître, de la production jusqu’à la réparabilité de nos produits, les pièces détachées contenant, pour certaines d’entre elles, du PTFE.
“Une fois de plus, la France veut se doter d’une législation plus contraignante que l’Europe, sanctionnant la dernière usine à fabriquer des poêles et casseroles sur son sol”, déplore le groupe.
CBu