Dans un contexte économique compliqué, les Français restent gourmands. En témoignent les ventes de biscuits, pâtes à tartiner, confiserie et autres douceurs. par Sidonie Wathier
Goûter n’est pas seulement réservé aux enfants. Il est même recommandé pour éviter les grignotages en fin de journée, avant le dîner. À condition, toutefois, qu’il reste équilibré et raisonnable en apports caloriques. Ce retour en grâce d’un quatrième repas s’est confirmé pendant le Covid. Il semble perdurer aujourd’hui et impacte les ventes de la plupart des catégories du rayon de l’épicerie sucrée. Le marché enregistre ainsi une croissance à deux chiffres en valeur avec +12,1 % pour atteindre un chiffre d’affaires de 20,8 milliards d’euros (Source : Circana CAM P10 2023). Si les hausses en valeur concernent tous les segments, les volumes restent stables, voire en très légère baisse avec une évolution plus importante pour la panification emballée (+20 % en valeur et +0,8 % en volume). Les consommateurs apprécient de grignoter viennoiseries, gâteaux industriels et chocolat malgré la tendance omniprésente du manger sain.
Le plaisir, un critère essentiel
Les habitudes alimentaires prises pendant la crise sanitaire se mesurent encore. Certainement plus le week-end que la semaine, certes. Le goûter, et tous les moments de grignotages gourmands considérés comme du snacking, mettent en avant la notion de plaisir. Ainsi, selon l’observatoire du snacking, les consommateurs évoquent le besoin de satisfaire leurs goûts avec délice. Ils sont ainsi plus de 84 % à vouloir avant tout se faire plaisir (+1,9 pt – Source Kantar). De fait, grignoter n’est