Au rayon desserts, elles se font remarquer. Les petites boîtes noires au design épuré font mouche, avec leur nom insolite : Gü (prononcer “gou”) et leurs recettes aussi fantaisistes que sophistiquées telles que Banoffee (banane-confiture de lait et toffee) ou encore Cerisier, le dernier-né, à sortir en juillet prochain (compotée de cerises griottes -financier-cheesecake et coulis cerise). Gü n’a qu’un mot d’ordre : révolutionner les codes des desserts vendus en GMS.Depuis que la marque anglaise a débarqué en France en 2006, le succès est au rendez-vous : avec un chiffre d’affaires de 18 M€, elle a affiché une croissance de 42 % depuis 2009.Gü, créé en Angleterre en 2003 puis rachetée en 2010 par le groupe Nobel Foods, entend bien se faire une place sur un marché des desserts à haut potentiel (soit 986 M€ pour la France), où le segment des spécialités de desserts représente, à lui seul, 23 % du marché en valeur et une croissance de + 1,5% par an.
Produit premiumC’est à Bruxelles que tout a commencé. James Averdieck, un Anglais grand amateur de desserts, s’est aperçu que les douceurs pâtissières qu’il aimait tant n’existaient pas aux rayons frais des GMS. De retour à Londres, il s’associe avec un chef pâtissier français, Frédéric Ponnevoy, qui a déjà fait ses armes chez les étoilés. L’idée : réaliser des desserts à haute saveur ajoutée, en utilisant des ingrédients de très bonne qualité, sélectionnés pour leur goût dans des recettes audacieuses qui