La guerre en Ukraine a remis, sur le devant de la scène, le sujet de la souveraineté alimentaire et industrielle des entreprises françaises. Pour sécuriser la production agricole, le gouvernement a mis en place des mesures de soutien exceptionnelles qui, l’espèrent les professionnels, se transformeront en aides pérennes pour accompagner la filière agro-industrielle.
Des mesures de soutien exceptionnelles
Le plan de résilience économique et sociale, présenté le 16 mars dernier, vise à sécuriser les approvisionnements et à atténuer la hausse des coûts de production des IAA.
Il n’y aura pas de pénurie en France. C’est, du moins, ce qu’a annoncé le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, lors de la présentation du Plan de Résilience économique et sociale, le 16 mars dernier. “Nous possédons en France une chaîne agroalimentaire solide, forte et souveraine, que nous renforçons depuis cinq ans et que nous continuerons à renforcer”, déclarait-il. Cela étant dit, la crise ukrainienne, engendre d’autres défis pour la filière agroalimentaire que sont la hausse des prix de l’énergie et des engrais, ainsi que la flambée des cours mondiaux des céréales dont 30 % de la production est assurée par l’Ukraine et la Russie. Si la France est indépendante sur l’approvisionnement en blé ou maïs, l’alimentation animale (notamment les tourteaux de tournesol) dont l’Ukraine est un important producteur, représente jusqu’à 60 % du coût des intrants. Afin de soutenir la filière durant cette période chaotique, le Plan de Relance prévoit 4 mesures :
• Une remise de 18 centimes d’euros hors taxe par litre de