Réconfortante, apaisante et rimant avec plaisir, l’épicerie sucrée représente sans nul doute l’un des secteurs les plus gourmands du domaine de l’alimentation. Ces mille et unes petites douceurs agrémentent ainsi à loisir les desserts, les goûters et les petits déjeuners. Focus sur les tartinables, les biscuits et les chocolats.
Par Sylvie Druart
Les points forts
► Recettes Elles sont plus saines
► Environnement Des emballages plus vertueux
► Marché Toujours aussi gourmand
Le périmètre de l’épicerie sucrée est vaste : il englobe, en effet, aussi bien les biscuits (secs, pâtissiers, petit déjeuner, chocolat et fruits) que les produits du goûter, les confiseries et les chocolats, mais également les sucres et farines, les compotes et fruits en sirop, ainsi que les biscottes, pains de mie et autres pains grillés, à savourer tout au long de la journée. Ce marché de pur plaisir a accusé le coup lors de la crise financière de 2008, a regagné depuis des couleurs avec la crise sanitaire avant de se stabiliser ces derniers mois.
Des tartinables moins sucrées
Peu dynamique en 2019, avec une croissance de +0,8 % en valeur (HMSM IRI), le marché des confitures connaît depuis plusieurs années une premiumisation au travers de produits dépassant les 55 % de fruits. “Avant la Covid, l’évolution structurelle du marché des confitures standards était en décroissance alors que le segment du haut de gamme gagnait 35 %”, calcule ainsi José Lafuente, DG de TWF, en charge de la distribution des produits Darbo. Plus de fruits et donc moins de sucres (80 % et -40 % précisément), telle est donc la promesse de ces nouveaux produits. Cinq références arrivent ainsi en magasin : fraise, abricot, fruits des bois, myrtille et framboise. Pour se distinguer de ses nombreux confrères, Darbo mise sur son pourcentage de fruits affiché très nettement sur ses pots, mais également sur un plan de communication ambitieux avec, au centre du dispositif, la dégustation et la mise en avant de sa qualité d’expert en sélection et cuisson de fruits. La course au pourcentage de fruits et à la réduction du sucre se poursuit donc