Pour fédérer son réseau de 600 conseillères de vente à distance, Nature & Stratégie réaffirme son soutien à Romain Attanasio et embarque pour son 2e Vendée Globe.
Cela fait 8 ans que Samuel Gabory a croisé la route de Romain Attanasio. Après un premier Vendée Globe co-sponsorisé par Famille Mary et Etamine du Lys, l’une des marques du groupe Nature & Stratégie (créateur et fabricant de
produits cosmétiques bio et de détergents naturels) distribuée en points de vente bio, son président réaffirme son soutien auprès du skipper avec un nouveau bateau aux couleurs de Pure (et de Best Western, co-sponsor), sa marque de vente à domicile (600 conseillères). “La voile réunit toutes les valeurs que nous partageons au sein de l’entreprise et, notamment, la nature et l’extrême sensibilité aux problématiques de l’environnement”, explique Samuel Gabory. Un engagement que partage Romain, comme beaucoup de marins. Pure entend s’appuyer sur ce sponsoring pour animer son réseau de conseillères réparties sur l’ensemble du territoire français. “D’autant que Romain est un très bon communicant. Il est très présent pour fédérer, stimuler notre réseau, délivrer des conseils sur les choses de la vie. C’est un peu comme en mer, pendant la tempête, on fait le dos rond et, derrière, il y a toujours du soleil. C’est un message fort pour notre réseau, surtout en cette période de Covid-19”, souligne-t-il.
Samuel Gabory n’est pas un voileux. Mais il a été très sensible, dès le départ, au profil de Romain, entrepreneur comme lui, qui “sait prendre des risques, qui a investi dans son bateau et avait besoin d’un partenaire. Il m’a expliqué son aventure il y a 8 ans, il m’a ému, et je me suis dit que je devais l’aider comme on l’avait fait pour moi quand j’ai créé mon entreprise il y a 30 ans”. Le président de Pure reconnaît d’ailleurs que Romain Attanasio lui a transmis les valeurs des gens de mer,
où compétition et solidarité s’expriment dans le respect de chacun. “Je trouve que cet esprit devrait être davantage partagé dans le milieu professionnel, industriel, commercial”, ajoute-t-il.
Quant aux résultats, Samuel Gabory est clair : il ne s’agit pas uniquement de retombées médiatiques, mais d’une “multitude de petites choses que l’on peut aller chercher lorsque l’on est partenaire d’une grande aventure comme celle-ci”. Commercialiser des produits associés au Vendée Globe, demander aux représentantes des mots d’encouragement pour Romain, faire rayonner la marque sur le Village, et surtout fédérer ce réseau particulier de conseillères où, finalement, toute la famille est impliquée. Une note familiale sur laquelle peut surfer le président de Pure, puisque pour la première fois sur un Vendée Globe, Romain Attanasio et sa compagne navigatrice Samantha Davies seront tous les deux sur l’eau, compétiteurs. “Mesurer tout cela est compliqué. C’est avant tout une aventure humaine. Celui qui veut mesurer passe à côté de quelque chose et ne sera jamais satisfait. Le 1er Vendée Globe, on y est jamais préparé. Le 2e, un peu plus. On en profite davantage et, en même temps, on a beaucoup plus peur parce que l’on sait où l’on va”, conclut Samuel Gabory.
Romain & Sam
Optimisme et grand cœur
Jusqu’ici à tour de rôle sur le Vendée Globe, Romain Attanasio et sa compagne, la Britannique Sam Davies tentent l’aventure en même temps cette année, estimant que leur fils a suffisamment grandi.
Romain Attanasio (2e participation)
Le Vendée Globe, c’est la course d’une vie et une emmerde par jour. Il faut trouver à chaque fois les ressources pour franchir tous les obstacles. Et à terre ? “Sam et moi, on est souvent en course ensemble. D’habitude c’est 15 jours. Là c’est 3 mois, c’est un peu compliqué. Enfin, elle vous en parlera…” Sam Davies (3e participation) – Initiatives-Coeur : On a fait les bons choix et on a bien gagné en vitesse cette année grâce à toute l’équipe qui m’a aidée à optimiser le bateau. La gestion à terre ? Pas simple, mais on a un optimisme énorme, c’est notre rêve à tous les deux. On a déjà fait 3 Vendée Globe ensemble, mais avec l’un de nous à terre, soit par choix, soit parce que l’on ne trouvait pas les moyens de partir. En revanche, une fois, il est parti et j’étais jalouse, très frustrée ! Je confirme que tous les deux, on est hyper heureux, on a la chance de vivre ce projet. Ça va bien se passer, même si parfois c’est un peu compliqué en logistique de famille.