Montée du flexitarisme, hausse de la consommation en mobilité, recherche de praticité et nouvelles saveurs orientent le marché du snacking, qui affiche une santé éclatante.
par Frédérique Guénot
Les points forts
► Marché Progression sur tous les univers
► Tendance Le bio et le sain toujours
► Développement durable Liste courte et moins de plastique
“Réparti entre snacking chaud (1,90 Milliards d’€), confiserie (2,40 Milliards d’€), snacking froid (5,80 Milliards d’€), snacking fromage (477 M €), le marché du snacking hors graines pèse 10,70 Miliards d’€ et enregistre une croissance valeur de 1,4 % (1)”, explique Marion Soustelle, consultante IRI. Le marché est drivé par le snacking froid, lui-même tiré par les salades fraîches, les saucissons et saucisses sèches et les produits 3e et 4e gamme. Le segment des graines (salées, fruits à coque) performe également, notamment les graines salées et les fruits secs. “La catégorie fruits secs comprend une gamme à cuisiner et une gamme apéritive proposant des mix aromatisés, précise Lorène Lemarié, chef de produit épices et fruits secs chez Albert Ménès. Ces dernières reculent au profit du vrac, ce qui amène les industriels à repenser leur offre et leur packaging”.
Le flexitarisme, porteur d’innovations “85 % des Français sont des snackeurs et snackent en moyenne 4,4 fois par mois. Or, le marché de la restauration rapide est en croissance de 1,9 % (3) avec une dépense moyenne en hausse de +0,6 % (4)”, ajoute Alexandra Elie, responsable marketing de Yabon. “La déstructuration des repas se poursuit avec plus de prises tout au long de la journée et une montée du snacking, en l’occurrence le snacking sain, ajoute Sylvie Truong, responsable marketing Daunat. On s’oriente vers une végétalisation de l’alimentation, 35 % des foyers se déclarant flexitariens en France en 2019 contre 25 % en 2015”. D’ailleurs, “la croissance des graines répond à cette tendance qui encourage à la consommation de protéines végétales”, complète