Pour les distributeurs, le merchandising est une arme de choix : il est déterminant dans les décisions d’achat et dans le bon déroulement du parcours client. Aux enseignes de choisir les bonnes et multiples solutions du marché…
Par Sylvie Druart
Les points forts
► Point de vente Déterminant dans le choix d’achat
► Digital Support de choix au merchandising
► Avenir Résolument vers l’humain
“Quand un client ne voit pas le produit, par définition, il ne l’achète pas !”, s’exclame d’emblée Joël Bruère, DG France de POS Tuning. Il faut donc mettre en valeur et exposer les produits, “encore plus qu’avant car les magasins font face au digital et au e-commerce. Encore aujourd’hui, près de 80 % des décisions d’achat se passent sur le point de vente”, confirme Florian Delpierre, directeur d’Iconomédia Saison 2. Il s’agit alors de créer le lien entre le produit et le client, un enjeu fort pour toutes les marques… “C’est d’autant plus important qu’actuellement, nous constatons une baisse très forte de la visibilité des produits, en raison de l’explosion du nombre de références dans les rayons, lesquels ne sont pas extensibles à l’infini”, développe Élise Maingueneau, directrice de la communication chez Médiaperformances. La concurrence internet et des confrères obligent, également, les magasins à se démarquer afin de faire revenir et acheter les clients chez eux. “Il existe une prise de conscience de toutes les enseignes pour améliorer l’expérience client, rendre plus beaux leurs rayons, valoriser leurs linéaires, ré-enchanter le lieu de vente afin de rendre le parcours client agréable et lui
faire gagner du temps”, ajoute Vincent Patin, directeur commercial de Pilotes PLV. Les points de contact se multiplient donc en point de vente. “Nous constatons un développement très fort ces dernières années sur ce type de solutions en magasin. Lorsque les marques font une campagne télé pour asseoir la notoriété de leurs produits, cela se traduit généralement en effet par des actions en magasin pour générer l’acte d’achat”, justifie Élise Maingueneau. À cela s’ajoutent des problématiques de productivité et d’automatisation. “Tout le monde travaille sur cette expérience d’achat qui génère du trafic. De nombreux concepts voient le jour : corners, restauration, etc. ce qui inclut des ressources supplémentaires mais les enseignes ne sont pas prêtes à augmenter leur masse salariale”, intervient Dominique Boyer, Business Development Director Marketing & Business Development – west area chez HL Display. Le seul moyen de dédier les ressources nécessaires est alors de libérer les employés des tâches répétitives et sans valeur ajoutée afin de les dédier à des missions plus orientées vers le consommateur. L’automatisation du magasin peut, ainsi, atteindre 40 % du temps ou encore 50 %