Au premier semestre 2019, le contexte général des commerces en France reste mitigé, faisant cohabiter des indicateurs positifs comme la légère hausse du résultat des enseignes ou de la confiance des ménages au 1er semestre, et d’autres moins favorables comme la contraction de la consommation, révèle une étude publiée par JLL.
En centre-ville, dans un contexte de marché sous tension, les valeurs locatives prime demeurent stables pour les axes les plus recherchés, à des niveaux élevés, tant à Paris que dans les autres grandes métropoles françaises (23 500 €/m/an à Paris, 2 800 € à Lyon, 2 400 € à Bordeaux ou encore 2 200 € à Lille). Pour les centres commerciaux, une diminution de 5 % des valeurs locatives est à recenser sur l’ensemble des tranches de surfaces des “petits” et “grands” centres commerciaux, ainsi que sur les cellules de plus de 2 000 m, toutes typologies de centres confondues. Enfin, les loyers demeurent stables pour les retail-parks, avec un prime toujours fixé à 190 €/m2/an.
Investissements en hausse
Grâce à un début d’année actif, les investissements enregistrés au 1er semestre s’établissent à 1,45 milliard d’euros, un repli de 18 % au regard des résultats constatés à iso-période l’an passé (1,77 Md €). Pour autant, cette baisse est à relativiser compte tenu d’un niveau d’activité particulièrement élevé sur les transactions de grande envergure au 1er semestre 2018. Le dynamisme sur les cessions de portefeuilles s’est également maintenu au 1er semestre (19 opérations) comptant pour un peu moins de 2 euros sur 3 investis. Déjà majoritaires au 1er trimestre, les centres commerciaux ont conservé la tête du podium au 1er semestre 2019, comptant pour près de 802 millions d’euros investis, soit plus d’1 euro sur 2 en commerce (55 %). Les commerces de périphérie conservent leur 2e place, avec près de 335 millions d’euros investis (23 %). Enfin, avec 316 millions d’euros investis, soit 22 % des investissements en commerce, les pieds d’immeubles clôturent le podium. Côtés investisseurs, minoritaires en début d’année, les Français ont renversé la tendance au 2e trimestre et détiennent désormais une part de marché de l’ordre de 62 %. Les taux de rendement sont demeurés stables ce trimestre (2,75 % en pieds d’immeubles et 5,00 % en retail-parks), à l’exception des centres commerciaux et galeries commerciales qui sont passés de 4,50 % à 4,75 %.
C.Bu