
Face à un marché en recul, les marques redoublent d’innovations. Leur angle d’attaque: la transparence sur les composants et la naturalité. En ne transigeant ni sur la qualité, ni sur l’efficacité.De manière générale, l’univers bébé continue d’accentuer son recul depuis 2016. Selon IRI, toutes les catégories sont à la baisse: Alimentation infantile, Changes et couches-culottes, Hygiène et soin bébé.Le marché français des couches représente 2,5?milliards de changes (-3,1% vs 2016) et 681millions d’euros (-7,1% vs 2016). “Cette décroissance est liée à la baisse du taux de fécondité qui se poursuit: soit 1,88 en 2017, contre 2 il y a encore trois ans. Selon l’Insee, le nombre de naissances a diminué de -2,1% en 2017 par rapport à 2016 et de -5% vs 2011”, précise Aymeric Petat, Business Director Europe South chez Drylock Technologies.Côté intervenants, Pampers affiche 50% de parts de marché en valeur et 48% de PDM en volume (CAM à P13 2017, données Nielsen France – HSM/HD/Proxy) sur le segment des couches-culottes mais affiche une baisse de -17% en valeur et de -14,2% en volume (données Nielsen – HM/SM/Drive/Proxy à CAM P13 2017) fortement liée à la polémique sur la composition de ses couches mise en avant par une enquête de “60millions de consommateurs”, en février2017. Viennent ensuite les MDD avec 46% de PDM volume (+7%), puis Lotus, un nouvel acteur sur la catégorie depuis 2017, avec