“Pesant 1,1?milliard d’euros en 2015 (1) le capillaire se ventile en trois segments; le soin capillaire (shampoings, après-shampoings, soins) qui assure le gros des ventes avec 655?M€, la coloration, évaluée à 260?M€, et les coiffants (laque, gel…) au CA de 230?M€. Au global, ce marché est malheureusement en baisse depuis 2015 avec -2,3% en valeur et -3,3% en 2016 (1), et affecte les trois segments, les coiffants étant les plus touchés”, révèle Sophie Moreau, marketing manager et responsable du pôle capillaire chez Henkel. Les principaux acteurs sont l’Oréal Paris, avec 26,5% de PDM, suivi de Garnier (18% de PDM), Lascad (16,1%), Henkel (12%), Procter & Gamble (7%) et Eugène Perma (4%). Les trois segments sont affectés par une perte de consommateurs. De plus, “ces marchés sont impactés par la guerre des prix, compensée par une forte stratégie d’innovation, notamment sur le haircare avec des produits premium, offrant un vrai bénéfice aux consommateurs et source de croissance pour les marques”, ajoute Ryad Sayoud, consultant chez IRI.
Éduquer au deuxième geste “Marché numéro?1 de l’hygiène beauté en GMS en valeur, le marché du soin capillaire tirait la croissance ces 8 dernières années de tout le secteur hygiène beauté en GMS. Mais, en 2015, pour la première fois, il stagne et se dévalorise, explique Mathilde Lieber, directrice d’Axe Capillaire chez Lascad. En 2016, il accentue sa décroissance et sa dévalorisation, avec des ventes valeur à -2,4% au Cumul Courant et à -1,9% en volume et ce, malgré une hausse du volume des promotions (+7% du volume au cumul