Détournement d’actifs (le vol, décaissement frauduleux et l’appropriation illicite de matériels), est le délit le plus répandu dans le secteur de la distribution et des biens de consommation (76%). La fraude aux achats arrive en seconde position. Ses manifestations les plus fréquentes concernent la sélection des fournisseurs (59%) suivi des contrats et accords de maintenance conclue avec les fournisseurs (39%). C’est ce que révèle l’enquête PwC "Economic Crime Survey 2014" avec les témoignages de plus de 5000 dirigeants d’entreprises issus de 99 pays. 56% d’entre eux considèrent la corruption comme le risque le plus élevé pour les sociétés qui opèrent à l’international, même si elle n’est pas la forme de fraude la plus constatée (25%).
20% des entreprises victimes des cybercriminalité
Avec l’utilisation croissante des technologies de l’information et de communication, la cybercriminalité est une menace pour le secteur de la distribution et des biens de consommation. 45% des personnes interrogées affirment que la prise de conscience de ces nouvelles formes de fraude est en augmentation dans leur société. Et 27% des dirigeants pensent être confrontés à la cybercriminalité dans les deux prochaines années. La fuite de données personnelles est aussi une préoccupation, particulièrement dans les entreprises des pays émergents. Si seuls 7% des répondants ont déjà connu une atteinte à la propriété intellectuelle durant les 24 derniers mois, ils sont trois fois plus nombreux à estimer qu’ils devront affronter un tel incident dans les deux prochaines années, rapporte l’étude.
Les fraudeurs sont souvent les salariés de l’entreprise : 67% des infractions dites graves, commises dans le secteur de la distribution et des biens de consommation, sont perpétrées par des collaborateurs internes à l’entreprise. Soit un taux supérieur aux 56% tous secteurs confondus.